Jour de la Terre: lendemain de veille

Eh bien non, ce billet n’a rien à voir avec la marche / manifestation tenue hier à Montréal, pour souligner le Jour de la Terre. Du moins, pas directement. Mais il a trait aux genres de réalités auxquelles on se frappe parfois, quand on veut concrétiser de nobles idéaux. Comme sauver la planète, par exemple. Je m’étais déjà inspirée  d’ un « cartoon » de sa série Doonesbury pour illustrer certaines réalités liées à internet et aux médias sociaux en entreprise. Aujourd’hui, pour illustrer tous les défis que l’on peut rencontrer dans nos efforts pour être « verts », c’est un autre auteur de « comics » qui nous servira : Scott Adams, auteur de l’inénarrable série Dilbert.

Scott Adams- Dilbert

Sauver la planète: pas toujours facile, constate Scott Adams...

Je me souviens avoir partagé abondamment lors de sa parution, en août 2010, cet article paru dans le Wall Street Journal, dans lequel Scott Adams raconte par quoi il est passé après avoir décidé de faire concevoir et construire une maison « verte », envers et contre tous.  Il mérite toujours une lecture. Évidemment, comme c’est signé par l’auteur de Dilbert, c’est très drôle, en plus d’être très instructif. Et évidemment, c’est en anglais.

Voici déjà quelques-uns de mes extraits préférés :

« So the architect—and later your building engineer, too—each asks you to sign a document saying you won’t sue them when beavers eat a load-bearing wall and your entire family is crushed by forest debris. You make the mistake of mentioning this arrangement to your family, and they leave you. But you are not deterred because you’re saving the planet, damn it. You’ll get a new family. A greener one. »

« As a rule, the greener the home, the uglier it will be. I went into the process thinking that green homes were ugly because hippies have bad taste. That turns out to be nothing but a coincidence. The problem is deeper. »

Mais voilà le lien vers l’article entier, intitulé How I (Almost) Saved the Earth.

Et, avant qu’on se méprenne : oui, on a tous quelque chose à faire pour vivre, et consommer, de façon plus responsable. Et je m’efforce de le faire, tous les jours. Mais  justement, à cet égard, un « reality check » de temps à autre (sans parler d’une certaine dose d’humour), ne fait pas de tort. Bonne lecture.

Laisser un commentaire