Qui psychanalysera Clotaire Rapaille ? Comment communiqueront les communicateurs?

La saga Rapaille prend fin: qu'aura-t-on appris de toute cette aventure ? (Photo: Canoë)

La saga Rapaille prend fin: qu'aura-t-on appris de toute cette aventure ? (Photo: Canoë)

Ceux d’entre vous qui travaillent en communications, en marketing, en publicité, sont aussi bien se faire à l’idée: une partie des critiques formulées à l’endroit de Clotaire Rapaille va leur retomber dessus d’une façon ou d’une autre. C’est déjà commencé , d’ailleurs. On a entendu, dans les médias, des réflexions sur le « gaspillage » que représente le fait de 300 000$ (ou 250 000$) pour un logo, une image  de marque, un positionnement… Surtout quand la personne à qui on avait affaire finit par apparaître comme un charlatan. De là, beaucoup finissent par englober, dans leur raisonnement, l’ensemble des gens en « marketing-ting-ting »:  ne sont-ils pas tous, finalement, un peu charlatans quelque part ?

En même temps, il y a aussi là toute une opportunité: a-t-on déjà autant parlé, sous nos latitudes, de questions liées au branding et au marketing des villes et des pays ? Les commentaires, sur ces questions, étaient loin d’être tous négatifs, comme en témoignait, en tout cas, la chronique de Marie-France Bazzo au 98,5 FM ce matin. Et donc, quelle sera la meilleure façon de tirer parti du contexte ?

Avant de revenir à cette question, penchons nous un peu plus avant sur le cas de Clotaire Rapaille. J’avais écrit, suite à sa sortie publique du 10 mars dernier devant la Société des communicateurs de Québec (Socom), qu’il avait déjà gagné ses  300 000$. Ne serait-ce que pour avoir contribué à braquer ainsi le projecteur sur la ville de Québec, et soulevé le débat sur ce qui la caractérisait. Certains lui reprochaient de dire des évidences. Mais il y a parfois des évidences que l’on a besoin de se faire dire par quelqu’un de l’extérieur. Soit parce qu’elles sont désagréables, et qu’on ne pardonnerait pas à un proche de les amener sur le tapis. Ou soit, au contraire, elles sont positives, mais on manque de recul au point de ne pas mesurer leur importance, voire leur existence. Un jour d’ailleurs, on reparlera ici des atouts de Montréal dont on n’arrive pas encore à tirer pleinement parti…

Mais pour l’instant, restons à Québec, et avec Clotaire. J’avais déjà soulevé une question, pour laquelle on n’aura dorénavant pas de réponse:  qu’est-ce que Clotaire Rapaille aurait à dire sur toute l’attention populaire et médiatique qu’il a suscitée? Cela ne révélait-il pas déjà quelque chose à propos de Québec, de sa dynamique, de sa mentalité ? N’était-ce pas un élément qui méritait de trouver sa place dans le fameux « code culturel »  qu’il était censé livrer ? Comment analysait-il tout cela, en tant qu’expert des questions d’image et de communication ? Cela allait-il faire partie de la vision qu’il aurait livrée?

Si non, et s’il n’était pas vraiment prêt à faire face à un tel « cirque » médiatique, pourquoi avoir tant parlé ? À mi-chemin de son parcours, il ne pouvait livrer que des réflexions partielles et fragmentaires, susceptibles d’être reprises hors-contexte, et quelque peu déformées. Et là, on ne peut pas vraiment blâmer les médias: à quel sorte de  couverture Rapaille pensait-il s’exposer, en faisant références à des notions telles la « névrose » et le « sado-masochisme »?  Déjà, Nathalie Petrowski écrit, dans La Presse d’aujourd’hui: « Manifestement, il n’a rien compris à cette ville. C’est sa seule et unique erreur. » En fait, je dirais que c’est l’une de deux principales erreurs.  L’autre est de n’avoir apparemment rien compris non plus aux médias. Ce qui est aussi gênant: en tant qu’expert, n’aurait-il pas dû mesurer l’impact de ses interventions, et les dommages possibles pour son client ? 

Il n’a pas non plus mesuré l’impact que cela aurait pour lui. Déjà, à Infoman, Jean-René Dufort avait déjà relevé quelques incohérences de Clotaire Rapaille. Je n’avais pas vu cette émission à l’origine, et je sais gré à Jean-François Lisée d’avoir, sur son blogue attiré l’attention sur cet extrait. Et, à force de trop parler, M. Rapaille a titillé la curiosité d’autres journalistes. Dans Le Soleil du week-end dernier, le journaliste Pierre-André Normandin a achevé le travail: Clotaire Rapaille, y apprend-on, a généreusement embelli son CV, et laissé planer un flou plus qu’artistique autour de ses diplômes et qualifications… sans parler de plusieurs de ses contrats. Il faut d’ailleurs rendre hommage au journaliste Pierre-André Normandin, qui a fait, sur le sujet, un travail de recherche rigoureux, et produit un reportage nuancé, en évitant le sensationnalisme. On connaît la suite: ces surprises se sont révélées de trop pour le maire Labeaume, qui a congédié M. Rapaille…

Et donc, qu’on le veuille ou non, les communicateurs ressortent de l’aventure avec un oeil au beurre noir, mais aussi un beau défi: comment récupérer tout cela en faveur de Québec ? Qu’aura-t-on appris dans toute cette aventure ? De quoi Québec a-t-elle vraiment besoin pour se positionner ? Quel travail de communication y a-t-il à faire, et qui est le mieux placé pour le faire ?   

Et puis, terminons avec un petit mot sur M. Rapaille lui-même. Je ne peux m’empêcher d’être perplexe devant son si grand besoin de poser, et, dirait-on, de plaire à tout prix à son auditoire. Ici, il a clamé  sa « passion » pour le Québec, en l’attribuant à la découverte, tout enfant, des chansons de Félix Leclerc, pendant la Seconde Guerre (ce qui s’est révélé une impossibilité historique). Aux États-Unis, il avait raconté sa résolution « de devenir américain un jour », après s’être fait offrir du chocolat par un G.I. (à des dates et des endroits qui varient selon les versions, mais qui se révèlent autant d’impossibilités historiques). Et là, je m’interroge: qu’est-ce qui se cache au juste derrière ce besoin de vouloir autant plaire, à tout prix, à son auditoire ?  Dans les modalités de départ que Québec est en train de négocier avec M. Rapaille, on pourrait peut-être lui payer quelques séances… avec un bon psychanalyste.

  1. Il reste que en effet, comme je le dis dans mon blogue, Clotaire n’a pas du tout respecté son contrat. En réagissant sur Twitter, il dit avoir mis un projecteur sur la ville de Québec. Québec en avait-il vraiment besoin? Non. Le vrai problème a été surtout qu’une personnalité devenu publique grâce à Monsieur Labeaume et la ville de Québec, a voulu être sur le devant de la scène médiatique, mais à Québec, la vraie personnalité publique n’est-elle pas Monsieur Labeaume, avec ses sorties sur le retour de la LNH dans sa ville, ou encore les jeux olympiques? Le vrai travail d’un spécialiste en communication serait plutôt de gérer l’image de la ville ET de son maire très médiatique, ce à quoi Clotaire est complètement passé à côté…

  2. Claude Cossette

    Bonjour,

    Merci pour l’excellente couverture du désastre Rapaille.

    Coudonc, c’est ma faute si le Maire s’est fait avoir ? Parce que j’énumère un titre de cet auteur dans la bibliographie d’un cours ? La Relation créatrice de Rapaille est un titre vieux de… 37 ans que je mentionne dans une bibliographie de cours de création publicitaire de plusieurs dizaines de titres. Cela ne constitue ni une caution ni une recommandation car, dans un ouvrage que j’ai publié sur la créativité, j’écris également ceci : « Le nombre de gourous – ou de fumistes? – en ces matières est grand. Certains ont mis au point des organisations dont on ne sait plus très bien si ce sont de nouvelles gloses, des cercles ésotériques, des religions, des philosophies… ou plutôt des montages financiers. »

    Quand je séjournais à Paris dans les années 1970, Rapaille était connu sous le prénom de Gilbert. Il écumait les grandes compagnies comme psychologue spécialisé en techniques de créativité. Il s’était associé à un ingénieur en télécommunications, Jean-Pierre Sol, pour lancer une firme de consultation nommée Créargie.

    Rapaille se présente comme un innovateur. Il travaille sur les « archétypes » : a-t-il rendu hommage au créateur de ce concept, Carl Jung? Puis, il titille le cerveau reptilien : a-t-il jamais mentionné l’existence des « trois cerveaux » (dont le reptilien) découvert par le neurobiologiste P.D. MacLean dans les années 1950? Dans les formations données par Créargie, il reprenait (sans le dire!) les techniques employées en psychothérapie comme le « rêve éveillé dirigé » de Désoille ou le « psycho-drame » de Moreno.

    On répète que Rapaille aurait créé le célèbre thème I Love NY. Non, Rapaille n’a pas travaillé sur I Love NY. C’est une campagne créée en 1977 par Mary Wells, la publicitaire la mieux payée de ces années-là. Le logotype lui-même a été dessiné par une super-vedette du design, Milton Glazer.

    Fumiste Rapaille? La psychologie sociale a montré que c’est le nombre de commentaires suscités qui fait d’une personne une sommité. Je contribue donc ici à sa starification en commentant son passage à Québec. Il affirme avoir travaillé partout, aux Etats-Unis; j’ai vérifié dans l’hebdomadaire de la pub américaine Advertising Age : j’ai trouvé dans les archives une seule mention qui concerne son dernier livre. On parle pourtant 100 ou 200 fois de vrais pros du marketing comme Sergio Zygman ou Jack Trout.

    Un docteur expert du branding, Rapaille? Un mythomane ! L’historien Lionel Richard rappelle ce leitmotiv du directeur de la communication d’Hitler, le fameux Dr Goebbels : « À force d’être répété, n’importe quel mensonge finit par être gobé. » (Lionel Richard, Goebbels, portrait d’un manipulateur, 2008)

    Bonne journée !

    Claude Cossette, professeur titulaire en publicité sociale
    http://www.com.ulaval.ca/personnel/professeurs/claude_cossette/index.php

  3. Une des lois de la communication est la redondance du message. Plus le message est redondant plus les gens vont l’avoir en tête.

    Un message nouveau est souvent mal compris ou pas du tout assimilé totalement par l’auditeur.

    Depuis la pseudopsychanalyse « lacanienne » dont Lacan fut à l’époque foutue à la porte des grands linguistes; existe-t-il une psychanalyse appliquée des communications ? Autrement dit, depuis quand la psychanalyse ( le travail du subconscient) est-elle une application ponctuelle dans un champ tel que les communications?

    Si l’on accepte ces deux questions comme étant des réponses valables, il faut accepter les erreurs de certaines personnes.

    De ce fait, dénigré un curriculum vitae en présupposant sans preuve hors de tout doute raisonnable la validité des écrits reste pour ma part, une façon peu raisonnable de Sortir le fantôme du placard. En d’autre terme, mettre la faute sur l’autre revient à se défaire partiellement de ces propres erreurs.

    L’autre nous renvoie nos propres fantômes et nos erreurs et personnes n’aiment se faire dire cela. Le système de pensée fait en sorte que cela prend un coupable autre que soi pour irradier l’inconfort que nous vivons et malheureusement, Rapaille en paie les frais tout comme les contribuables.

    En conclusion, Rapaille es tout simplement « L’homme rapaillé » de Gaston Miron, la séduction de « La Marche à l’amour »(Ed. Québec Amérique). Il faut remettre en perspective le titre de Miron « La Marche à l’amour » avec celui de la perception de Clotaire Rapaille: une marche ( pris au sens de marché, du marché, de l’échange monétaire) et, « de l’amour » qui deviennent le leitmotiv de la communication qui était le premier argument de Rapaille: faire aimer la ville de Québec aux touristes.

    Il ne reste plus qu’à réfléchir sur ces propos et vous faire une idée différente de ce dont on rapporte depuis le licenciement de Clotaire Rapaille.

    Parfois, il faut voir au dedans du Miroir comme là fait Alice aux Pays des Merveilles de Lewis Carroll !

  4. Bien que très conscient de la gravité de l’imposture, il reste que si le mandat de Rapaille avait été exécuté avec un peu plus de discrétion, nous aurions au moins eu la chance de juger son travail par le résultat final. Ce qui s’avère impossible aujourd’hui. Dommage…

  5. Marie-claude, je me permets un premier commentaire pour saluer le travail que vous faîtes qui est fort intéressant et pertinent.

    Pour revenir sur le projet de branding de la Ville de Québec. Malgré tout ce qui a été rapporté et dit, le projet reste entier. Il y a selon moi une «job» à faire hautement stratégique afin de positionner Québec sur la scène à la fois locale, nationale, mais également internationale.

    Le maire Labeaume avait une EXCELLENTE idée en réunissant à la fois les citoyens, gens d’affaires et gens du tourisme autour d’une idée maîtresse. Il est vrai qu’il a mal réagi devant les médias, mais lorsque l’on se sent trahi, peut-être aurions-nous agi un peu de la même façon. Je ne l’excuse pas, mais je le comprends.

    Il y a toujours selon moi, un travail important à réaliser et il faut s’y attaquer, mais cette fois-ci de la bonne façon, si l’on ne veut pas manquer le bâteau. L’immobilisme n’est pas une solution.

    L’idée de prendre une ressource externe était intéressante car elle apporte un angle et une critique différente, mais je crois qu’il y a suffisamment d’intelligence et de créativité à Québec pour mener à bien un tel mandat. J’avais souligné l’automne dernier en entrevue que des firmes en branding de la région aurait dû être associé à ce projet.

    Je suis toujours convaincu qu’une bonne stratégie est nécessaire pour se définir et trouver un positionnement et une promesse originale qui traduit l’âme de la marque Ville de Québec.

    En attendant, laissons la poussière retomber, sélectionnons des firmes professionnelles sur la base d’étude de cas et de leurs Cv professionnels et relançons le mandat si l’on veut préparer le Québec de demain.

  6. Votre vision est juste. Au demeurant, ça tient un peu beaucoup de la comédie d’erreurs. M. Labeaume avait-il besoin de faire du contrat de Rapaille une opération médiatique en soi et de l’amener au plan de la métacommunication. Et Clotaire Rapaille, trop content de jouer les stars, d’édifier, précocément en plus, sa propre pensée comme un monument de perspicacité douloureuse mais bénéfique.
    Maintenant, il nous reste à voir dans quelle mesure cet opération subitement rabaissée au rang d’une farce bâclée va peser sur ceux de nos héros locaux soudainement réhabilités qui vont enjamber le cadavre de M. Rapaille pour reprendre le flambeau. La nouvelle image de Québec risque de devenir un quête du Graal où chaque trouvaille va être suspecte en naissant. Je crois que c’est le mandat le plus casse-gueule à ramasser à Québec en ce moment.
    Finalement, le premier cerveau reptilien à contrer aurait bien dû être celui du maire lui-même.

  7. Je m’inquiète surtout du manque de sérieux de la démarche de l’équipe de Monsieur Labeaume dans l’embauche de Clotaire Rapaille.
    N’importe quel employé payé un salaire modique subit un interrogatoire et des références sont prises sur lui. Mais un obscure communicateur que la Ville paye plusieurs centaines de milliers de dollars ne subit aucune enquête de crédibilité et de vérification de ses antécédents et de son parcours!…
    Hallucinant!
    Si cela avait été fait correctement, la Ville aurait pu place son argent de manière plus appropriée. Quel dommage!

  8. maintenant, j’espère que Clotaire va attaquer la ville pour bris de contrat et ensuite, cela deviendra encore plus amusant.

    Cette situation est très saine.
    Est-ce normal de payer 300 000 dollars un consultant ?
    Est-ce normal de payer un site Internet 680 000 ?
    Un logo 250 000 ?
    etc…

    Il y a une folie des grandeurs dans ces métiers.

  9. Bonjour,
    Très intéressants que tous ces commentaires, je suis du même avis que plusieurs d’entre vous.
    Mais était-ce vraiment nécessaire que toute cette foire médiatique..?? Ouf!
    J’ai lu une petite histoire hier qui m’a bien plu….Le
    combat de 3 coqs…..Allez tiens, je vous la partage…
    http://www.indicedebonheur.com/blog/

  10. Quelle ironie cette histoire! C’est fascinant à quel point à l’ère des réseaux sociaux le fameux dicton « A beau mentir qui vient de loin » est transformé par « À trop mentir, les autres feront le point!. Ne cherchez pas l’auteure… c’est moi!

    Au moment même du lancement de mon livre qui dénonce les verrues sur la profession du marketeur professionnel. Encore une fois, on ne cherche pas de solutions à un problème de fond plus grave! Les marketeurs d’ici ne savent pas se « marketer »! Les journalistes investissent plus de temps sur les « bibittes » d’ailleurs que sur nos produits locaux. Qui a couvert la 1ère webdiffusion d’un lancement de livre?

    Ralliez-vous au mouvement de la Présence avec moi dans LinkedIN… Construisez le capital de Présence!

    http://www.linkedin.com/manageGroupMembers?searchMembers=&gid=2897577&searchType=members&trk=anet_ug_mng

  11. Je vous cite l’article du Devoir du 17 mars dernier, monsieur Anholt l’expert britannique qui déclare : «Il ne faut pas se demander quelles sont notre marque, notre essence. Ce n’est que de la vanité. La question est de savoir à quoi sert Québec dans le monde. Comment elle peut aider l’humanité et la planète. Ça, ça intéresse les gens et ça peut susciter leur admiration.»

  12. Je suis déçue de la tournure des évènements…car je crois que M. Rapaille aurait effectivement pu nous donné de l’info pertinente sur la ville de Québec, son livre Culture Code est vivement intéressant et pertinant. J’ai l’impression qu’il s’est fait prendre à son jeu, qu’il a cru que le Québec était un petit village près des USA, qu’aucune recherche sur lui ne serait faite car il a sûrement été vivement étonné de se faire prendre à son propre jeu. Car il a quand même passé à la télé sur des mégas chaînes américaines telles que BBC et Fox sans se faire démasquer…De plus le fait d’embellir sans cesse ses histoires de vie et son baguage professionnel en font un excentrique psychanalyste ayant lui aussi besoin d’être reconnu et aimé, il a sans doute besoin d’une psychanalyse. Par contre, le fait de faire son personnal branding une question d’image et de perception nous fait un beau reflet sur nos valeurs sociales nord américaines :) je crois qu’on pourrait le diagnostiquer de Le désordre théatral de personnalité…

  13. Lorsque j’ai vu ce type pour la TOUTE première (quelques secondes à peine dans les nouvelles), je n’ai pu me faire la réflexion suivante : « Ou ben donc cet homme est un génie … ou ben donc, c’est un charlatan ! ». Mais bien franchement … je penchais davantage sur le charlatan ! La question qui tue : COMMENT ÇA SE FAIT QUE LES FONCTIONNAIRES QUI ENTOURENT LABAUME N’ONT PAS VU ÇA ???? Lors de l’entrevue où il parlait de Félix Leclerc, c’était évident qu’il était nerveux et semblait confu dans ses mensonges. Il cherchait désespérément à séduire son auditoire. Légalement, êtes vous sure qu’il n’ya rien à faire ??? … les 125 milles que ce crétin à empocher …. plus les 50 milles en dépenses …. intégralement, il devrait les rembourser. Ce contrat n’aurait jamais été signé, si Labaume savait à qui il faisait affaire. Probablement, parce qu’on veut éteindre le scandale qu,on ne poursuit pas plus loin. Je ne suis pas une spécialiste (loin de là) en matière contractuelle .. mais me semble que légalement il y a quelque chose à faire. Et tant qu’à attirer l’attention ….pourquoi ne pas entamer une poursuite qui pourrait encore faire parler de la belle ville …. cela aurait attiré des curieux qui vont se demander … »comment se fait-il qu’une si belle ville est gérée par des innocents (je parle de l’entourage de Labaume) qui n’ont pas vu ce fumier venir !!!! La bêtise humaine .. ne cessera jamais nous épater …..

  14. Je crois qu’en disant que les gens de Québec étaient névrosés et sado-masochistes va faire son chemin.

    Cet \apport\ de Clotaire Rapaille vaut 300,000$ minimum.

    Nos experts en marketing ont beaucoup appris et vont terminer le travail.

    Il devrait s’ouvrir un concours accessible à toutes et tous, pour trouver le \code\.

    Ce serait un bon exercice.

  15. Bonjour, oublions Clotaire et concentrons-nous sur le besoin premier, à savoir: se débarasser de la connotation ‘Vielle Capitale’.
    Voila ma suggestion: combinons deux slogans qui ont fait leur preuve localement. Pourquoi ne pas désigner votre agglomération sous le vocable ‘La Capitale nationale de la Libarté’. Voila, le prix pour le concept est: gratis. Bonne chance!

  16. Bonjour,
    La propagande, le « PR » ou le Marketing ne sont que des outils pour embellir un object, un produit ou une ville. Pour embellir ne faut t’il pas jouer avec les mots ou simplement faire de la « BulShitt ». Bien sur ça il y a divers niveaux de « BS » mai qui mieux qu’un ‘Bul Shiteux » pour mener une telle campagne.

  17. Hebdo Jules #19 – “Facebook” | Chez Jules - pingback on 7 avril 2010 at 5 h 46 min

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