En finir avec le voilier de la retraite: hourra, ça s'en vient

Il y a un peu plus d’un mois, je m’en étais prise à certains poncifs publicitaires, avec un billet intitulé Pour en finir avec le voilier de la retraite. Je ne voudrais donc surtout pas me priver de partager cette réjouissante chronique de Margaret Wente, intitulée: Is there life after retirement ?, dans le Globe and Mail du week-end dernier.  Margaret Wente, que je me plais à surnommer « ma chipie préférée », a souvent le chic pour torpiller la rectitude politique sur bien des sujets, quitte à énoncer des opinions qui risquent d’être fort impopulaires.

Toutefois, sa chronique de samedi dernier ne peut qu’être réjouissante à lire (il me semble, en tout cas): elle tempère un peu les scénarios-catastophes qui circulent de plus en plus par rapport au nombre démesuré de retraités que notre système aurait bientôt à supporter. En rappelant, un peu comme je l’énonçais dans mon billet, que tout le monde n’aura pas forcément envie, le moment venu, d’aller jouer au golf ou faire des croisières ad vitam eternam

« Aging boomers will suck the system dry, it’s said, écrit-elle en introdution. Guess what? They’re as engaged as they were at work ». Elle poursuit avec quelques exemples, dont  l’histoire d’un couple de ses amis (lui retraité du secteur bancaire, elle d’un poste de direction dans une commission scolaire), et de l’oeuvre humanitaire consacrée à l’éducation, qu’ils ont mise sur pied au Guatemala.

Je laisse ceux qui en ont envie aller en découvrir plus en lisant la chronique. Je vous mentionne simplement ce que dit, en conclusion, l’ex-banquier du Guatemala.  “I think you can get awfully self-indulgent if you don’t have an external focus for your energy. It can be pretty depressing if you only focus on yourself.” Un aperçu des futurs retraités ? Espérons-le. On commence même à en les entrevoir un petit peu dans des publicités.

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